Brèves – Semaine 26

18-27. Energie : faites la MOOC, pas la guerre !

Coop de France a créé un MOOC (formation en ligne ouverte à tous) « Industriels agroalimentaires : optimisez vos performances énergétiques ». Il a pour but de permettre aux apprenants de découvrir différents leviers pour répondre aux exigences règlementaires et améliorer leur performance énergétiques, comment optimiser les process et investiguer les énergies renouvelables. Les inscriptions sont ouvertes pour des cours 1h à 2h par semaine entre le 17 septembre et le 31 octobre 2018.


18-26. Consultation publique sur le projet lutte contre la déforestation importée

Le MTES a lancé une consultation publique sur la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI). Cette stratégie est un des engagements du Plan climat (Axe 15). Elle a notamment pour but d’éliminer la déforestation des chaînes d’approvisionnement de matières premières agricoles et de soutenir l’approvisionnement en huile de palme durable. La FAO estime que la production agricole et l’élevage constitue la première cause de déforestation à l’échelle mondiale et un tiers de cette production est destiné à l’export, notamment vers l’Europe. D’ailleurs vous pourrez constater que le message suivant, visant les productions animales, a été relayé plus d’une centaine de fois parmi les commentaires : « La SNDI doit permettre une réduction des importations de protéines végétales destinées à l’alimentation animale et se donner un objectif de promotion de campagnes de sensibilisation sur la réduction de la consommation de viande et de produits laitiers. »

La consultation est ouverte jusqu’au 24 juillet


18-25. Projet de décret et arrêté portant création d’un label bas-carbone

Le label Bas-Carbone vise à favoriser l’émergence de projets additionnels de réductions d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Il vient en réponse à la demande de compensation locale volontaire des émissions de GES. Les porteurs de projets pourront ainsi se faire rémunérer par un partenaire volontaire (acteur public ou privé), qui pourra faire reconnaître ses contributions à des réductions d’émissions additionnelles issues de ces projets. Un décret crée le label et un arrêté en précise les conditions de fonctionnement. Un exemple sur du foncier forestier est donné à la fin de l’arrêté.

Ces textes sont en consultation publique jusqu’au 22 juillet.


18-24. Révision de la directive déchet d’emballages

Jeudi 14 juin, les quatre directives composant le paquet “économie circulaire” ont été publiées au JOUE. Ce paquet révise notamment la directive relative aux déchets d’emballage et fixe comme objectif de recycler 65% des emballages d’ici 2025 et 70% d’ici 2030, dont 55% pour le plastique et 85% pour le papier carton.  Des dispositions sur le gaspillage alimentaire prévoient par ailleurs que les Etats membres réduisent de 50% les biodéchets d’ici 2030.

Ces objectifs seront à transposer dans les droits nationaux au 5 juillet 2020. Pourtant dans sa récente Feuille de Route pour une Economie Circulaire, la France se fixe d’ores et déjà un objectif bien plus ambitieux de « tendre vers 100% de plastiques recyclés en 2025 ». Le zèle de l’Administration française est sans doute la conséquence d’une ambition forte portée par les géants de l’agroalimentaire, Coca-cola en tête qui veut collecter 100% de ses emballages en 2025, mais aussi Danone et Nestlé, qui avec une cinquantaine d’entreprises se sont engagés début juillet, à intégrés plus de plastiques recyclé.

Pour arriver à ces objectifs il va falloir trouver des voies de valorisation par exemple pour les PVC, les PET complexes où les barquettes noircit au noir de carbone, indétectables dans les centres de tri qui misent de plus en plus sur le tri optique. Alors que Citéo, Saint Gobain et Syndifrais creuse avec Total, les voies de recyclage du PVC et des PET complexes, la FICT souhaite explorer dans le cadre de l’appel à projet Citéo la substitution du PVC par du PET. Les entreprises de la production de viande sont invitées à s’y associer (contacter Célene).